Projet eau, mission accomplie.

Ensemble, nous avons construit un puits !

En mars il y a deux ans, j’avais fait don de mon anniversaire à « Charity: Water », une organisation qui a pour mission d’amener l’eau propre et potable aux populations des pays en voie de développement.

Rentrée depuis peu d’un voyage en Afrique de l’Est, j’avais été profondément touchée par la différence entre notre niveau de vie et celui des Burundais et des Tanzaniens. A l’approche de mon 37ème anniversaire, j’avais cherché une façon de fêter cet anniversaire-là qui pourrait apporter un petit poids du côté des pays du Sud dans la balance du monde.

En écoutant une interview du fondateur de « Charity: Water », Scott Harrison, j’avais trouvé mon idée : faire don de mon anniversaire pour construire un puits d’eau potable et propre à une population qui en avait besoin. (voir mon article)

J’ai suivi des instructions toutes simples sur leur site web et j’ai proposé à mes amis et clients de donner $37 à cette organisation. Je m’étais fixée comme objectif d’atteindre $1000. J'étais surprise et fière qu'en mois de deux semaines, ensemble, nous avions récolté $1'162.00 pour notre puits. #powerofpeople

J’ai l’immense plaisir aujourd’hui de vous présenter notre puits qui dessert 337 personnes au Népal !


Grâce à un système utilisant la gravité, une fois le puits creusé, les constructeurs ont pu acheminer l’eau vers plusieurs robinets, diminuant ainsi la distance que les femmes (principalement) ont à parcourir pour aller chercher l’eau pour la famille.

Charity: Water nous rapporte aussi que la communauté a été formée pour entretenir les infrastructures. Les habitants se sont d’ailleurs cotisés pour construire un grillage autour du puits afin que le bétail ne contamine pas l’eau.

Je vous invite à aller voir les photos de notre puits, le village sur la carte et lire les informations sur le projet sur cette page web

Mon 37ème anniversaire est devenu un projet captivant et un anniversaire que je fête deux fois. La première fois en voyant les dons et messages de mes proches, connaissances et clients. La deuxième fois en voyant les fruits de notre collecte sous forme de photos et de coordonnées GPS sur Google Maps.


Créez votre propre projet

Si vous trouvez l’idée chouette et avez envie de faire don de votre anniversaire ou de lancer un projet similaire, allez voir ce que propose Charity: Water. Ils ont plein d’idées cadeaux impactantes.


Merci, merci, merci!

Un énorme merci à Marco, Josiane & Werner, Sandra, Naila, Adélaïde, Kathleen, Thierry, Nicole, Léa, Anne-Lyse, Cendrine, Cécile & David, Sabrina, Jordi, Aimée, l’équipe à Kristel, Anna & David, Jodie & Brook, Estelle, la famille Rouiller, Valérie et Barbara !

Merci d’avoir rendu mon anniversaire extra-spécial !


Tasse de thé, bilan, Paris

Confortablement installée dans un magnifique loft tout en-haut d’un immeuble ancien au cœur de Paris, je suis assise à la fenêtre et je bois une tasse de thé. Je viens d’arriver et avant d’officiellement lancer mes vacances, je prends un moment pour penser à ce que j’ai accompli en cette première partie d’année.

Les vacances d’été, c’est toujours un bon moment pour faire le point parce qu’elles marquent un semestre qui se termine.

Ce qui me vient immédiatement à l’esprit dans mon bilan mi-chemin, ce sont les visages des personnes qui sont venues me voir cette année. Les personnes qui m’ont amené leurs projets, leurs rêves et leurs doutes et qui m’en ont fait cadeau de leur confiance en me livrant leur vision – parfois très clairement, parfois de manière encore brouillon, mais avec cette lueur d’espoir dans l’œil - et en me demandant de les accompagnant à les concrétiser. Toutes ses personnes qui se sont mises à la tâche, souvent assises en tailleur sur mon canapé blanc, en regardant le lac à l’horizon.

Prenez ces deux femmes de 55 et 60 ans qui sont venues avec des projets ambitieux et cette même envie d’apporter du soulagement et du soutien aux autres. « Je suis à quatre ans de la retraite, mais j’ai besoin de prendre ce chemin. Vous pensez qu’il est trop tard pour devenir indépendante ? » « Patricia, je visualise tous les matins mon cabinet, je le vois. J’ai besoin que tu m’aides parce que je n’y connais rien au marketing. » Quel cadeau de pouvoir les aider et de les voir prendre de l’assurance au fur et à mesure que leurs projets prennent forme.

Ensuite, me viennent à l’esprit, deux projets qui sont liés au Sénégal. Cette fois-ci, ce sont des hommes, artistes et entrepreneurs, qui sont venus me voir. Deux personnes, avec des projets différents, mais qui ont une essence similaire : créer des ponts culturels grâce à la musique pour partager la richesse de l’Afrique avec l’Europe et vice-versa. Accompagner des projets de ce type, c’était le vœu que j’avais formulé à mon retour du Burundi il y a bientôt deux ans. Ça se concrétise !

Puis, il y a une phrase d’une cliente qui me revient à l’esprit : « Je suis venue chez vous parce qu’on ressent que vous infusez la spiritualité dans vos activités. » Et inversement, venant d’une cliente adepte de la philosophie bouddhiste : « Je vous ai choisie comme coach parce que vous avez été basketteuse. J’aime bien que vous ayez évolué dans le physique, le concret, la matière. (Et puis, j’ai vérifié avec mon pendule.) » Rires.

C’est cette diversité et originalité qui me plait. Il n’y a pas un jour qui ressemble au suivant. Et parce qu’on travaille sur leur projet de cœur, mes clients osent se lâcher et y mettent tout leur cœur. Dans cette aventure-là, il est fini le temps où on laissait les émotions à la maison pour réussir et où on compartimentait le perso et les affaires. Pour réussir son projet de cœur, on prend tout. On les infuse avec notre âme, nos valeurs montrent le cap, l’intuition devient un outil de travail, les émotions indiquent si on est dans le juste et le pendule peut parfois devenir une technique pour confirmer ses décisions.

C’est énormément de gratitude que je ressens en buvant mon thé cet après-midi. Un énorme merci à tous mes clients pour votre confiance et pour me nourrir de votre courage, détermination et enthousiasme.

Lorsque je me tourne vers le futur proche, je souris aussi : mes projets vont devenir internationaux ce qui est un de mes objectifs cette année et je vais bientôt proposer un programme en-ligne et un programme en groupe, deux autres objectifs. Plus d’infos là-dessous prochainement.

Si vous avez un projet de cœur qui vous titille, sachez que j’aurais de la place pour accompagner 3 nouveaux projets dès le mois d’août. Alors s’il est temps, écrivez-moi et je vous contacterai dès mon retour. Pour l’instant, je vais profiter du romantisme de Paris et aller réveiller mon rythme intérieur au concert de « Do You Speak Djembe ? » à l’Alhambra.

Et vous, quel est votre bilan cet été ? Quels sont les personnes et les projets qui vous ont fait vibrer jusqu’ici en 2014 ?


Maya Angelou, la puissance des mots, la force d'une voix.

Il y a des personnes qui ont la faculté de trouver juste les bons mots: ceux qui vont droit au coeur. Leurs mots sont puissants parce qu'ils donnent envie d'aller un peu plus loin, de faire un peu mieux, de dépasser ce dont on se croyait capable. Il y avait Maya Angelou. Ses mots m'émeuvent à chaque fois que je les lis. Ses poèmes me donne de la force et du courage. Et, dans ses mots: "Le courage est la plus importante des vertus. Parce que sans courage, vous ne pouvez pas exercer les autres vertus de manière constante."

Décédée dernièrement, Maya Angelou était une femme phénoménale. Elle a vécu une vie pleine malgré un départ pourtant difficile. A l’âge de 7 ans, elle a été violée par le petit ami de sa mère et a arrêté de parler pendant plusieurs années avant de retrouver sa voix. Poète, écrivaine, professeur, conférencière, danseuse, réalisatrice de film, activiste, elle est un exemple de comment il est possible de transformer son plus grand drame en une grande force. Je pense qu’elle a non seulement libéré sa propre voix, mais par son exemple, sa générosité et la puissance de ses mots, elle a libéré des millions de femmes et d’hommes dans le monde.

Ecoutez sa voix. Lisez ses mots. Ils sont puissants, touchants et inspirants. De quoi se demander, qu’ai-je à lâcher et qu’ai-je à reconnaître en moi pour devenir une femme (ou un homme) phénoménale ?

Phenomenal Woman

by Maya Angelou

Pretty women wonder where my secret lies.

I’m not cute or built to suit a fashion model’s size

But when I start to tell them,

They think I’m telling lies.

I say,

It’s in the reach of my arms,

The span of my hips,

The stride of my step,

The curl of my lips.

I’m a woman

Phenomenally.

Phenomenal woman,

That’s me.

I walk into a room

Just as cool as you please,

And to a man,

The fellows stand or

Fall down on their knees.

Then they swarm around me,

A hive of honey bees.

I say,

It’s the fire in my eyes,

And the flash of my teeth,

The swing in my waist,

And the joy in my feet.

I’m a woman

Phenomenally.

Phenomenal woman,

That’s me.

Men themselves have wondered

What they see in me.

They try so much

But they can’t touch

My inner mystery.

When I try to show them,

They say they still can’t see.

I say,

It’s in the arch of my back,

The sun of my smile,

The ride of my breasts,

The grace of my style.

I’m a woman

Phenomenally.

Phenomenal woman,

That’s me.

Now you understand

Just why my head’s not bowed.

I don’t shout or jump about

Or have to talk real loud.

When you see me passing,

It ought to make you proud.

I say,

It’s in the click of my heels,

The bend of my hair,

the palm of my hand,

The need for my care.

’Cause I’m a woman

Phenomenally.

Phenomenal woman,

That’s me.

Maya Angelou

“Phenomenal Woman” from And Still I Rise. Copyright © 1978 by Maya Angelou.


Grande aventure 2014

En plus de la santé, du bonheur et de l’amour, pour 2014, je vous souhaite de VOIR GRAND et de défier ce que vous prenez pour vrai qui vous empêche de vous lancer dans une NOUVELLE AVENTURE. 

Juste avant Noël, je suis allée à New York. Pour moi, les voyages aux Etats-Unis me permettent toujours d’élargir mes horizons et de ressentir la Liberté (enfin, dès le passage de la douane). Me balader dans cette grande ville où l’expression populaire dit « si vous ne le trouvez pas à New York, c’est que ça n’existe pas », où la confiance frise l’arrogance, me donne des ailes.

Je suis de retour avec en tête de nouveaux projets un peu fous mais qui me stimulent et me donnent envie de défier les limites que je me suis imposées personnellement et professionnellement. 2014 va déménager. Je vous l’annonce.

C’est la même force que j’avais ressentie quand j’avais 19 ans et que j’avais décidé d’aller étudier aux Etats-Unis. J’avais entendu qu’il était possible d’obtenir une bourse d’étude pour jouer au basket dans une université de première division et je m’étais lancée tête baissée dans le projet.

A l’époque, ce n’était pas courant et je ne connaissais personne qui l’avait fait. J’avais donc improvisé en demandant conseils à tous les américains que je côtoyais. J’avais fait une cassette vidéo (oui, une grande cassette VHS…) que j’ai copié 20x. J’ai également écrit une cinquantaine de lettres. J’ai envoyé le tout à travers les Etats-Unis.

Alors que je commençais à désespérer de ne recevoir que des réponses négatives, une coach m’a appelé et m’a dit qu’elle me donnait une bourse complète d’étude. C’était parti : je passerais les 3 prochaines années de ma vie en Caroline du Sud dans la magnifique ville de Charleston.

plaquette-cofcLorsque j’ai terminé mes études en histoire américaine (ha ha), j’ai reçu, lors d’une somptueuse cérémonie, une plaque commémorative en bois avec mon nom gravé en doré et une photo de moi entrain de jouer au basket. (L’objet pèse une tonne et je le transporte avec moi à chaque déménagement sans jamais savoir qu’en faire.) Côté pratique à part, les Américains savent prendre le temps de clore un chapitre et le célébrer dignement.

En Europe, nous avons moins cette notion de commémoration en grande pompe. Parler de ces succès et de ces accomplissements est rapidement synonyme de vantardise. Il doit cependant y avoir un juste milieu, vous ne croyez pas ?

Je fais ce crochet du côté d’une période de ma vie dont je suis fière, non pas pour m’encenser, mais pour illustrer l’importance de reconnaître les moments dont nous pouvons être fiers, de se les remémorer et de les célébrer.

Un début d’année est le moment idéal pour aller revisiter l’année passée et reconnaître ce que nous avons accomplis. Je vous propose donc de le faire, dans un moment de quiétude et d’introspection, en vous posant 4 questions fondamentales :

  • Quelles croyances avez-vous dépassées en 2013 ? Ou quelles sont les choses que vous preniez pour vraies et figées que vous avez défiées ?
  • Quels ont été vos accomplissements ?
  • Qu’avez-vous appris des moments difficiles ?
  • Et de tout cela, que prenez-vous avec vous pour le futur ?

Et maintenant que vous avez réalisé tout cela, dans quelle GRANDE AVENTURE allez-vous vous lancer en 2014 ?

 


Repos et productivité: que peut-on apprendre des sportifs?

sofiaC’est depuis une chambre d’hôtel à Sofia que j’aimerais vous parler de repos et de productivité. Je suis en déplacement avec l’équipe nationale suisse de basketball et je profite du fait que les joueurs font la sieste pour vous dire quelques mots sur l’importance d’accorder à son corps et son esprit des temps de pause.

Les sportifs d’élite vous le diront, le repos est l’une des clés du succès. Il faut donner à son corps du temps pour se régénérer et assimiler les mouvements qu’il a appris lors des entraînements.

Pourquoi donc nous ne nous octroyons que rarement des pauses régénératrices lorsque nous travaillons?

Nous le savons, notre esprit aussi a besoin de repos. Il a besoin de s’oxygéner et d’être mis sur pause pour ensuite être plus créatif et réactif. Nous le savons et nous nous le disons (faudrait que je fasse une pause). Mais il y a encore cet e-mail, ce coup de fil, ce truc sur notre « to do list » qu’on aimerait « vite » faire. Finalement, il est trop tard pour faire une pause, la journée est presque terminée. (Oh, et je vais encore vite faire ça avant de partir.) Résultat, pas de pause et pas réussi à terminer tôt.

C’est un scénario connu. Et même si, nous réalisons qu’une ou deux pauses durant la journée, pour aller prendre quelques grandes respirations profondes dehors, pour boire un verre d’eau ou simplement pour rigoler avec un collègue, nous auraient rendu plus productif et peut-être permis d’abattre plus d’éléments sur la liste, nous sommes restés scotcher à notre bureau.

On pense souvent que ce comportement est dû à une charge de travail trop élevée. Mais est-ce vraiment le cas? Ou est-ce plutôt dû à des croyances au fond de nous que nous sommes assez bien que si nous sommes productifs?

Quelle est véritablement la cause de notre attachement au travail et au stress?

Il y a effectivement des facteurs externes qui sont sources de stress et de pression. Nous vivons dans une ère où on nous en demande de plus en plus. Mais il y a aussi beaucoup de choses que nous pouvons changer en nous pour le gérer de manière différente et vivre (et travailler) plus sereinement. L’ennemi n’est pas spécialement à l’extérieur.

Alors, que pouvez-vous faire vous-même pour avoir une relation différente à votre travail et à la productivité?

Moi, pour le moment, je vais aller faire une sieste. ;)

довиждане,

Patricia

Marko Mladjan, Suisse © Photo Jonathan Picard
Marko Mladjan, Suisse
© Photo Jonathan Picard

 


La victoire est dans l’intention et la motivation

Equipe nationale féminine Suisse 2013 © Photo Jonathan Picard
Equipe nationale féminine Suisse 2013
© Photo Jonathan Picard

Je suis en route pour Samokov en Bulgarie avec l’équipe nationale féminine suisse de basketball. En route avec l’intention de nous qualifier pour les championnats d’Europe 2015. C’est pour cela qu’elles se sont entraînées ces dernières semaines, ces dernières années.

Ce voyage me ramène au temps où je voyageais avec les mêmes couleurs, mais dans le rôle de joueuse. Je suis heureuse de voir un regard différent dans celui de l’équipe d’aujourd’hui : elles croient en leurs chances de gagner. A l’époque, on n’y croyait pas. Nous n’y avions d’ailleurs pas vraiment réfléchi. Nous n’avions pas d’objectif défini. Il y avait juste l’objectif tacite de « ne pas perdre de trop de points. »

A l’époque je ne savais pas que « ce sur quoi on se focalise, grandit. » Le dernier match où j’ai joué, nous avons perdu de plus de 60 points.

Coach Milenko Tomic (droite) et son assistant Romain Gaspoz (gauche) © photo Jonathan Picard
Coach Milenko Tomic (droite) et son assistant Romain Gaspoz (gauche)
© photo Jonathan Picard

Pour changer le point focal, l’entraîneur national, Milenko Tomic, qui est avec l’équipe depuis 6 ans, a cassé le schéma de pensée limitant en amenant l’équipe à se concentrer sur trois valeurs communément partagées : le courage, l’engagement et la détermination. Trois mots puissants qui ont changé l’état d’esprit et amener des victoires jusque là impossibles.

Ce que j’aime dans son style de coaching, c’est sa façon de valoriser chaque action positive en la reconnaissant. C’est un coach exigeant et strict ce qui lui permet d’asseoir son leadership auprès de l’équipe, mais juste, souriant avec toujours un mot valorisant. Il arrive à faire ressortir le meilleur de chaque joueuse en renforçant ce en quoi elle est forte.

Je partage avec vous ces quelques mots sur une équipe que vous ne connaissez peut-être pas parce qu’il y a un enseignement essentiel à retenir. Pour être au top et dépasser vos limites, quoi que vous fassiez dans la vie, il s’agit de vous concentrez sur:

  1. Vos résultats : que désirez-vous accomplir ? Dans quelle direction avancez-vous et pourquoi ? (Ne pas perdre de 60 points ou se qualifier pour les championnats d’Europe ?)
  2. Vos forces : plus vous les renforcez en les reconnaissant et en les exerçant, plus vous allez prendre confiance et devenir fort dans votre domaine d’excellence. En quoi êtes-vous bon ? Qu’est-ce que vous aimez faire ? Pour quoi vient-on vous demander de l’aide ? C’est là que se situent vos forces.
  3. Vos valeurs : quelles sont les 3 ou 5 valeurs que vous défendez dans vos activités de tous les jours, pour lesquelles vous êtes prêt à vous battre, à vous dépasser ?

Et comme pour le sport, un point crucial pour avoir du succès, c’est l’entraînement. Comme le dit si bien le grand coach de vie Anthony Robbins, « ce n’est pas ce que nous faisons de temps en temps qui sculpte nos vies, mais ce que nous faisons de manière constante. »

Alors pour quel championnat d’Europe allez-vous vous entraîner ces prochaines semaines, ces prochaines années ?  Et qui sera votre coach ? ;)

Sportivement,

Patricia


Tic-tac. Je n'ai pas le temps

Stressé(e) ? Il est peut-être temps de vous pencher sur votre relation au temps.

Le stress. Vaste sujet et grand point de focalisation de notre ère. Intimement lié au temps, nous parlons de sa gestion. En revanche, nous nous intéressons peu à son architecture, à la trame, à ce qu’il se cache dessous. Et c’est pourtant là que s’y trouve la clé.

Les années, mois, semaines, heures, minutes, secondes sont des inventions humaines qui datent de belle lurette, soit environ 1500 av. J.-C. dans le but de pouvoir planifier l’agriculture. L’invention de la mesure du temps a permis de placer un cadre dans lequel organiser nos activités.

Au départ, ces mesures représentaient une aide et l’observation des cycles de la nature restait la référence. Petit à petit, et de plus en plus avec l’ère industrielle, les humains se sont éloignés des cycles naturels et ont construit leur réalité sur la temporalité mesurable, sur les montres, les calendriers et les iPhones.

Les grecs anciens avaient deux termes pour décrire le temps : Chronos, le temps tel que nous le connaissons et Kairos, qui représente l’éternité, le timing divin.

Je pense que pour mieux gérer notre Chronos, il est important de se pencher sur le Kairos.

Nous connaissons bien le Chronos parce que nous avons grandi avec. La sonnerie du collège à 8h03 (sans rire à Echallens, la sonnerie ne retentissait pas à 8 heures, mais à 8 heures et 3 minutes. C’était pour accommoder ceux qui venaient à l’école avec le train de 7h49 et il fallait 11 minutes pour arriver au collège à pied). La montre Flik Flak pour apprendre aux enfants de 4 ans à lire l’heure. La récré de 9h45 à 10h00. Les vacances d’été du 7 juillet au 21 août.

Le Kairos, en revanche, ce n’est pas une notion très claire parce qu’elle ne nous est pas familière. On se souvient peut-être vaguement d’un cours de philo sur Kant qui disait que le temps ne pouvait être mesuré ou voyagé.

J’ai reconnecté avec cette notion il y a quelques années lorsque j’ai étudié la psychologie transpersonnelle. Lorsqu’on étudie quelque chose au delà du personnel, on se heurte immédiatement à la limite du temps comme nous le concevons. L’espace et le temps sont des notions qui n’existent pas : les limites du passé, présent et futur deviennent très floues, ce qui m’appartient et ce qui appartient à l’autre aussi et on comprend vite que derrière le cadran de notre montre se cache l’immense cadran de l’éternité.

Infinity-Time

C’est ça le Kairos : c’est la relativité du temps. Le temps peut paraître comme une éternité lors que vous vous ennuyez et un instant lorsque vous vous éclatez. Une fraction de seconde d’inattention au volant peut avoir un impact sur toute une vie. Ou, un exemple plus gai, la rencontre d’une personne (le temps d’un regard…) peut bouleverser tous vos sens et votre futur.

Repensez aux grands événements de votre vie, n’ont-ils pas été défini par des instants décisifs?

Avec le Kairos, il y a juste l’instant présent et sa qualité. Cet instant présent fait partie d’un ensemble d’instants présents. Pensez à Matrix. matrix

Donc afin de mieux « gérer » son temps, il s’agit de s’intéresser à la qualité de son temps.

1. Ne pas être un(e) psycho-rigide du Chronos. Saupoudrer votre envie de contrôle avec un peu de légèreté.
Vous êtes-il déjà arrivé de vouloir faire quelque chose d’urgent mordicus sans y parvenir, rager puis quelques temps plus tard réaliser que si cela s’était fait, ça aurait été une catastrophe ?

Pour ne pas tomber dans le piège du contrôle, deux questions simples à vous poser :

  • Est-ce que je suis entrain de vouloir tout contrôler?
  • Est-ce que je laisse de la place pour que d’autres puissent apporter leur contribution ou pour que certains événements préparateurs se passent avant?*

(*Si la première réponse est non et la deuxième est oui, observez comment vous vous sentez. Etes-vous crispé, tendu, stressé ? Si c’est le cas, peut-être que les réponses sont plutôt oui et non.)

2. Ne pas être fataliste et attendre que les choses se passent. Pour cultiver un sens de motivation, d’enthousiasme, d’accomplissements qui sont des ingrédients essentiels de l’évolution, il faut mettre la main à la pâte et se lancer. La formule pour le faire est la suivante :

  • Etre très clair sur ce que vous voulez créer
  • Savoir pourquoi vous voulez le faire
  • Donner un impulse en prenant des actions fermes
  • Lâcher prise
  • Vérifier les résultats
  • Ajuster votre approche

3. Développer votre faculté de discernement en surfant entre le Chronos et le Kairos.
Pour cela, il faut faire appel à votre créativité et vérifier vos motivations. Il suffit de vous poser trois questions fondamentales avant de vous lancer tête baissée dans un projet ou une tâche:

  • Pourquoi je le fais ?
  • Est-ce que cela en vaut vraiment la peine ? Est-ce créateur de valeur ?
  • Est-ce la seule manière de le faire ou serait-il plus utile de modifier l’approche ?

Ainsi vous placez un cadre autour de l’éternité et à l’intérieur de ce cadre, vous donnez de la place pour que les événements puissent se dérouler selon le timing divin. Cela permet d’une part de ne pas vous perdre dans l’immensité du temps et de l’espace et d’autre part de ne pas vous figer, vous crisper pour que les choses arrivent absolument. En s’en remettant à plus grand, cela vous permettra de relativiser. Vous assurerez également que ce que vous créez soit en harmonie avec ceux qui nous entourent.

Pour moi, la dissociation d’un temps matériel et d’un temps éternel a été une révélation. Cela m’a permis de me détendre et de lâcher un peu (et de plus en plus) le contrôle. Cette révélation m’a littéralement permis de prendre les événements de la vie avec plus de philosophie et de considérablement réduire le stress. Sans devenir moine, en restant active et entrepreneur, j’ai trouvé un équilibre entre mon Chronos et le Kairos. C’est une question de relation. Et comme toute relation, l’attention qu’on y porte définit sa qualité.

Et vous, quel est votre relation au temps ?

 


5 actions qui pourraient rééquilibrer le monde

Vous et moi, nous avons le pouvoir de rétablir un équilibre entre les pays riches et ceux en voie de développement de manière très simple dans nos gestes de tous les jours. Ça ne se fera pas en un jour, mais ça peut commencer aujourd’hui.

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37 ans, de l’eau, le plus beau cadeau

C’est bientôt mon anniversaire et je me réjouis de fêter mes 37 ans parce que cette année les cadeaux vont prendre un sens tout particulier.

Ça faisait un moment que je réfléchissais à un concept pour fêter cette année de plus et l’autre jour, j’ai trouvé l’idée du siècle en faisant des recherches sur comment sauver le monde.

Depuis que je suis rentrée du Burundi, je réfléchis à comment je peux apporter une contribution constructive aux pays en voie de développement. Je lis des livres, blogs et articles afin de répondre à 3 questions de base:

  • Comment apporter de l’aide sans créer plus de dépendances ?
  • Comment aider en me sentant réellement impliquée et concernée ?
  • Quelles actions d’aide peuvent amener à des actions plus responsables ici ?

Je ne vous cache pas que j’ai récolté beaucoup d’informations, mais que je ne suis pas arrivée à une conclusion phénoménale qui va révolutionner le monde. Pas encore.

Par contre, j’ai trouvé mon concept d’anniversaire !

Je vais faire don de mon anniversaire pour construire un puit en Ethiopie. Je vous explique. J’ai trouvé une ONG qui s’appelle charity : water et qui a un concept tout simple : depuis 2006, ils récoltent des fonds pour financer des projets hydrauliques dans le but de donner accès à l’eau potable et améliorer les conditions sanitaires de millions de personnes dans le monde.

J’ai choisi charity : water pour 3 raisons :

  • Ils collaborent avec des partenaires sur place qui travaillent avec les populations locales pour la construction et l’entretien de puits et la formation sur les mesures d’hygiènes relatives à l’eau.
  • Le fondateur a une histoire de vie spectaculaire (voir vidéo ici). Je partage ses valeurs et son point de vue que « ce n’est pas parce que c’est une ONG qu’il faut que le site web et la comm soient mauvais, moches et obsolètes. »
  • Et aussi parce que tout l’argent qui est donné va pour les puits. L’ONG se débrouille autrement pour financer ses coûts de fonctionnement et ils prouvent où va l’argent avec des moyens technologiques simples et actuels : des photos, des vidéos et des localisations GPS sur Google Earth.

Alors voilà le concept et comment vous pouvez entrer en jeu :

Au lieu de m’offrir un cadeau ou d’écrire un mot sur mon mur Facebook, vous pouvez faire un don de fr. 37.- pour mon 37ème anniversaire et ainsi m’aider à amener de l’eau potable à ceux qui en ont besoin.

Pour le faire, c’est tout simple (mais en anglais*), il suffit d’aller sur http://mycharitywater.org/patricias-37th et suivre les instructions.

*Si l’anglais est un problème, n’hésitez pas à me contacter et je vous aiderais !

Ensemble, pour mon anni, on pourrait construire un puit et ça serait le plus beau cadeau. Et je ne peux pas penser à une plus chouette façon de le fêter entourée de mes amis et ma famille.

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Pour terminer, je partage avec vous une de mes photos de vacance d'une femme qui se lave le visage dans le lac Rwihinda dans la province du Kirundo au Burundi. Elle et ses 5 enfants faisaient leur toilette tôt le matin avant de remplir leurs lourds estagnons d’eau du lac (pleine de bactéries

extrêmement nuisibles à la santé, surtout celle des moins de 5 ans).

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©Joëlle Schwarz

Selon charity : water, plus de 800 million de personnes dans le monde n’ont pas accès à l’eau potable. Selon un article du Temps du 15 mars 2012, « un Suisse consomme en moyenne 4200 litres d’eau par jour. »

Aidez-moi à ce que mon anniversaire soit un cadeau du « château d’eau de l’Europe » à un village d’Ethiopie !

Merci !

Patricia

PS: vous pouvez regarder cette courte vidéo pour mieux comprendre :

 

 


Vision Board, Super Héros et Surprises

Cela fait plusieurs années que je commence mes nouveaux projets ou phases de vie avec un « vision board », un collage d’images et de mots qui représentent la direction dans laquelle j’ai envie d’aller.

Ce qui est intéressant dans la démarche du vision board, c’est qu’on part avec une page blanche et qu’on laisse son intuition décider de ce qui y sera collé. On coupe dans des magazines des mots qui résonnent en nous et des images que l’on trouve belles. Une fois le tout collé, on prend du recul et on regarde le rendu. On est souvent surpris du résultat, de l’ensemble que ces mots et images ont créé.

Pour moi la fin 2012 a coïncidé avec la fin de divers projets et de l’accompagnement d’une grande partie de mes clients. Je suis partie en voyage en Afrique et au retour c’est comme s’il y avait une page blanche dans ma vie.

Et qui dit page blanche dit l’angoisse de la page blanche, aussi.

J’ai donc recommencé un collage. Je dis « recommencé » parce que cette fois-ci, j’ai pris le collage que j’avais fait il y a 2 ans sur une grande toile et j’ai commencé par décoller toutes les images.

En décollant, les deux dernières années ont défilé dans ma mémoire et j’ai fait une sorte de décompte de ce que j’avais réalisé et de ce qui était resté non-accédé, sans énergie. Il n’y avait plus de déception, de critique ou d’amertume par rapport aux moments difficiles ou à ce que j’avais ressenti sur le moment comme des échecs.

Au contraire, en décollant, j’ai pris conscience du chemin accompli et j’ai ressenti de la gratitude : pour toutes les choses que j’avais mis en place, pour toutes les expériences et les rencontres. Et surtout pour la satisfaction que j’éprouve d’être indépendante et de créer ma vie comme bon me semble, au fil de ce qui m’appelle.

J’ai donc ressorti tous mes magazines, je les ai triés par catégorie (business, innovation, inspiration, sport, développement personnel, divers) et j’ai commencé à découper. En plus de couper, j’ai lu une foule d’articles dans différents domaines et j’ai pu constater à quelle vitesse la technologie, l’innovation et le monde des affaires ont évolué entre 2008 et 2012. C’est tout à fait amusant de refaire l’histoire à travers des magazines empilés depuis mes derniers mois à Boston jusqu’à aujourd’hui.

En même temps que ce processus, j’ai eu le grand honneur de traduire l’une des sommités du coaching et de la PNL, Robert Dilts. Après les fondateurs de la PNL, il y a Robert Dilts. Il a amené à ce domaine une plus grande conscience, les enseignements du psychiatre suisse Carl Jung et tout l’aspect des croyances et des valeurs. Et bien d’autres choses que vous pouvez lire sur Wikipédia.

Il venait donner un séminaire en Suisse pour l’institut de PNL et coaching, Graines d’éveil, à Morges. Trina, la directrice, m’avait demandé de l’aider à traduire et je lui en suis infiniment reconnaissante. La présence de Robert Dilts ainsi que le sujet du séminaire m’ont profondément touchés. Le stage portait sur « Le voyage du Héros ».  Le timing était impeccable : au milieu de mon collage, Robert Dilts a mis des mots sur ce que j’étais en train de créer.

Le Voyage du héros, c’est une notion qui a été étudiée et développée par Joseph Campbell, professeur, écrivain, anthropologue et mythologue américain qui s’est penché sur les mythes du monde. Il a découvert la trame sous-jacente à tous les mythes de héros et l’a décrite étape par étape. Robert Dilts a repris ces étapes pour décortiquer les événements de notre vie de manière plus gérable et nous aider à les vivre avec plus de conscience et de vitalité.

L’idée là-derrière, c’est de partir du principe qu’on peut vivre les événements de notre vie comme des voyages dont nous sommes appelés à être le héros plutôt que de les subir. Les voir comme des choses qui nous arrivent et qui sont parfois « de la chance » et parfois « des tragédies. »

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Moi j’aime bien l’idée du héros et des super-pouvoirs qui vont avec. Ce qui est aussi intéressant dans l’approche de Campbell et de Dilts, c’est que s’il y a héros et super-pouvoirs, il y a aussi monstres et défis. On ne peut pas faire un voyage du héros si on ne part pas en mission et qu’on ne doit pas se dépasser (et combattre 2-3 dragons au passage…).

Il y a cette merveilleuse vidéo sur TEDed qui décrit bien le processus de manière ludique et qui s’appelle « what makes a hero ». Je vous recommande d’aller la regarder. On peut même mettre des sous-titres en français, pour les non-anglophones.

Je vous résume les étapes d’un voyage du héros :

1. Entendre l’appel (et ça se passe souvent dans des périodes de transition où on nous demande de changer, qu’on en ait envie ou pas. Dans mon cas, c’est le fait que mes projets se sont terminés et que j’ai cette fameuse page blanche)

2. Accepter l’appel (on peut résister et ne pas avoir envie d’y aller et ultimement, ne pas y aller, mais là, on risque de s’acharner dans des directions qui ne nous rendent pas heureux. Il est préférable de dire « OK. What next ? » et d’être curieux de ce qui se trame derrière ce nouveau défi.)

3. Passer le seuil (C’est aller de l’avant et se lancer dans un territoire inconnu. On n’aime pas les territoires inconnus. On doit sortir de sa zone de confort et on n’aime pas sortir de sa zone de confort.)confortzone_magic

4. Trouver des gardiens (Un super-héros a des alliés, des bonnes fées, un parrain/une marraine, celui qui lui prépare ses gadgets, son costume, son animal compagnon, son médaillon qui lui rappelle son grand-père qui lui avait enseigné l’art ancestral, l’ami qui lui rappelle qu’il est fort, sage, intelligent, la reine qui croit en lui et qui l’aime quoi qu’il fasse.)

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5. Faire face à un défi ou au démon (Ou les deux !!! Parce que forcément pour être un héros, il faut un défi de taille, quelque chose qui nous fasse sortir de nos tranchées et nous battre pour quelque chose auquel on croit profondément, qui est important pour nous. Et il y a les personnes autour de nous qui sont contre, qui veulent se raccrocher au statu quo, qui n’aiment pas prendre des risques et qui veulent vous en empêcher. Et il y a nos démons, nos peurs, nos résistances, nos doutes auxquels nous devons faire face. Les super-héros de notre enfance ont tous une zone d’ombre, une faiblesse qu’ils doivent transformer afin de réussir.)

6. Trouver de nouvelles ressources (Le héros doit trouver au fond de lui la Force pour transformer ses démons. Il est poussé à faire les choses différemment, à revoir sa façon de penser et à être créatif pour dépasser les obstacles.)

7. Accomplir la tâche (Une fois que les obstacles sont dépassés, que les démons sont vaincus, il reste à faire ce qu’il y a à faire et à explorer le nouveau territoire afin de remplir la mission.)

8. Trouver le chemin de la maison (Une fois que c’est fait, il reste quand même à rentrer à la maison victorieux, mais changé. Et là, il faut arriver à être à nouveau accepté par les siens avec la nouvelle identité qu’on a développée en chemin, que notre voyage soit reconnu – pensez à la grande fête du village à la fin des histoires  - et le héros est amené à enseigner ses nouvelles connaissances – pensez au héros qui raconte ses aventures autour d’un feu, au milieu d’un cercle de villageois intéressés. Et au barde attaché à l’arbre.)
Je l’aime bien cette métaphore du voyage du héros parce qu’elle fait sens quand je repense aux grandes choses que j’ai accomplies dans ma vie. Je peux revoir les étapes : me souvenir de ce qui m’avait motivé à me lancer (à accepter l’appel), des démons (toutes ces peurs !!!), aux personnes qui m’ont aidé en chemin, à comment j’ai grandi au fil de chacune des expériences, etc.

Je l’aime bien aussi parce qu’en pensant à la prochaine étape de ma vie, je peux répondre à cette page blanche avec ce sentiment de partir en mission, de me préparer à un voyage qui va être extraordinaire à sa manière. Je peux me réjouir de rencontrer encore pleins de personnes qui vont m’aider comme l’a fait Trina, qui vont me bouleverser comme l’a fait Robert Dilts, qui vont m’écouter comme le fait mon amie Léa.

Et puis il y aura les démons. Je suis un peu moins fan de ceux-ci, mais en même temps, je sais qu’ils font partie du jeu. Je connais la satisfaction qu’on retire quand on leur fait face et qu’ils se transforment en alliés, qu’ils nous apportent une nouvelle compréhension du monde ou qu’ils dynamitent des croyances qui ne sont plus actuelles.

Me revoilà donc devant ma toile vierge avec une pile d’images et de mots. J’ai déjà été étonnée en réalisant que je découpais des images bien différentes de celles du passé. J’ai été émue durant le stage de Robert Dilts de l’appel qui émergeait pour moi. Et je pense que je vais être surprise de découvrir ce que donne la vue d’ensemble de mon collage.

Surprise mais profondément appelée par cette nouvelle mission !

ToBeContinued...