Yoga & Connect - Patricia Schwarz Coaching Lausanne

Du yoga et du networking pour reconnecter

Yoga & Connect - Patricia Schwarz Coaching Lausanne

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PatriciaBy Patricia23 septembre 20197 Minutes

Quand on est indépendante, le marketing est avant tout un marketing de soi et pour bien des personnes que je rencontre, ce n’est pas chose facile. Qui a envie de “se vendre” ? Je trouve plus facile de voir le marketing comme un moyen d’entrer en contact – de connecter – avec des personnes avec qui on a quelque chose en commun, avec qui on partage des valeurs.

Comme beaucoup d’indépendants, j’ai commencé par aller à des événements de networking pour me faire connaître, pour créer mon réseau. Ça a été une démarche douloureuse. J’ai encore en mémoire les personnes qui m’approchaient en dégainant leur carte de visite avec un “elevator pitch” peu convaincant. J’ai aussi en mémoire mon sentiment de grande vulnérabilité au moment de passer à la phase “réseautage” de ces soirées souvent précédée d’une conférence.

J’ai bien vite compris que c’était utile, que peu de monde se sent réellement à l’aise dans ce genre de circonstances (et surtout pas les introvertis comme moi) et qu’il y avait surement d’autres moyens de se faire connaître. Bien que cela en reste un qui soit utile (attention de bien choisir l’événement).

J’ai donc rapidement changé d’approche. J’aime mieux les petits groupes. Je me sens plus à l’aise quand je suis entourée de quelques personnes qui me connaissent et apprécient ce que je fais et quand je peux mettre en connexion des personnes. C’était la formule de nombreux événements de networking que j’ai organisé il y a quelques années.

J’ai réuni mes clients, amis et potentiels clients en petits comités dans un lieu sympa (et autour d’un verre) et je leur ai proposé de rapidement se présenter pour faire connaissance. Le résultat, j’ai rencontré de belles personnes que je côtoie toujours aujourd’hui. Et ça me fait tellement plaisir quand on me dit: “Oui, je la connais, je l’avais rencontrée à ton événement au Château d’Ouchy il y a quelques années!”

Dans ce type d’approche, la motivation première est toujours la connexion – pas la recherche d’un nouveau client. Et c’est très important! La clientèle suivra en son temps lorsqu’une belle connexion sera établie. Lorsqu’on essaie à tout prix de nous vendre quelque chose, on le sent et ce n’est pas toujours reluisant…


Donc il faut “networker” à sa façon

Aujourd’hui après quelques années de peu d’activités suite à la naissance de mon fils, j’ai besoin de retourner à la rencontre de mes clients, amis et futurs clients. J’ai de nouveau réfléchi à la forme – l’événement apéro n’étant plus dans mon créneau horaire idéal. Je me suis dit que j’avais besoin de faire du yoga – de reprendre une pratique régulière malgré le peu de temps libre. C’est comme ça qu’est née l’idée de faire un cours de yoga/networking.

J’ai appelé mon amie Blandine Ka qui est enseignante de yoga et je lui ai soumis l’idée. Ça lui a plu et avant même qu’on ait bien réfléchi au concept, une salle est apparue, un website a été lancé et une promo avait démarré sur les médias sociaux. Blandine m’a dit: “ce projet va plus vite que nous. Il est plus grand que nous!!!”

Oui, il est grand et il va vite. Le premier cours aura lieu le 1er octobre de 12h à 13h à l’Espace Vismaya à Lausanne (ruelle du grand-pont 6). Il est ouvert à tous les indépendant.e.s et a pour mission de se reconnecter à soi et de connecter avec d’autres professionnels indépendants.

On a prévu des thèmes spécifiques, un tour de tapis pour se présenter et un moment de partage après le cours. Ça va être top! On se réjouit d’accueillir celles et ceux qui vont se jeter à l’eau avec nous en octobre.

Yoga & Connect s’est le premier projet de networking. J’aimerais également relancé des ateliers de vison boards. C’était toujours des moments de partages forts. Est-ce que ça intéresserait quelqu’un? (Si oui, faites-moi signe!)


Infos & Inscriptions à Yoga & Connect

On a tout prévu sur notre page web www.yoga-connect.me! (Pas peu fières d’avoir trouvé cette extension .me)


Et vous?

Si vous réfléchissez à votre “stratégie” de connexion, voici les quelques questions à vous poser:

  • Quelle est votre intention? Une intention envoie une énergie qui est invisible mais perceptible. Soignez-la!
  • Avec qui avez-vous envie de connecter?
  • Qu’aimez-vous faire et qu’avez-vous envie de partager avec des futurs client.e.s?
  • Comment vous sentez-vous le plus à l’aise? One-on-one, petits groupes, conférences, autour d’un café, autour d’un repas, lorsque vous pouvez partager vos connaissances?
  • Où aimeriez-vous que cette rencontre se passe? Le lieu place le décor. Choisissez bien votre lieu pour qu’il aide à la rencontre. Evitez les salles de conférence stériles même si les lieux sympas pour réunir ne sont pas facile à trouver…
  • Quel est votre budget?
  • Qu’aimeriez-vous retirer de votre “stratégie”?
  • Quels outils de communication avez-vous besoin pour soutenir votre stratégie de connexion? (site web, cartes de visite, flyers, médias sociaux, autres?)

Vous allez passer du temps à construire votre stratégie de connexion. Elle va vous demander beaucoup d’énergie et un probablement un peu d’argent pour sa mise en place. Alors autant faire quelque chose qui vous ressemble et où vous allez y prendre du plaisir!


Nouveau programme: Self Leadership

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PatriciaBy Patricia31 mai 20174 Minutes

Aujourd’hui, on change de jobs tous les 4.4 ans selon le Bureau des Métiers américain. Cela implique qu’il faut être flexible et prêt(e) à saisir les opportunités ou à se ré-inventer. Dans un environnement aussi changeant, s’affirmer, prendre sa place, créer son job sont des notions essentielles pour bien s’en sortir (et faire partie des 30% de la population qui se sent investie dans son activité professionnelle!). Cela demande d’avoir une attitude proactive et c’est ce qui m’amène à vous parler du Self Leadership.

Lorsqu’on change d’entreprise, de job ou de responsabilités, il est important de se poser les bonnes questions, d’acquérir de nouveaux outils de réflexion et de leadership et de prévoir des actions concrètes.

C’est la raison pour laquelle je me suis penchée sur le programme de Self Leadership qui est proposé au sein du MBA de l’Université de Genève. Je l’ai suivi pour moi-même. Le timing s’est avéré parfait parce que le programme se déroule sur 6 mois et cela coïncidait avec ma grossesse. J’en ai donc profité pour avoir une réflexion de fond sur mes activités et sur comment j’envisageais la suite de mes activités avec l’arrivée de bébé chéri.

J’en suis ressortie avec trois scénarios pour la suite et enrichie par les échanges avec les autres participants du groupe. En effet, le programme du Self Leadership se suit en petit groupe de 4-6 personnes et est encadré par un coach (dans mon cas, Yvan Constantin de la Maison des Equilibres) ainsi que Jean-Yves Mercier, professeur au MBA de l’UNIGE et créateur du programme.


A la recherche de participants pour mon groupe pilote

Afin d’obtenir la certification pour pouvoir proposer le Self Leadership, la prochaine étape de mon cursus est d’animer un groupe de 4-6 personnes et de les accompagner dans ce processus de 6 mois à raison d’une rencontre par mois. Voici le parcours en quelques points clés:

 

  • Un groupe de dirigeants ou entrepreneurs de 4-6 personnes
  • 1 rencontre de 3 heures par mois pendant 6 mois
  • Des exercices et des vidéos à regarder sur la plateforme de e-learning de l’UNIGE
  • La découverte d’outils de développement tels qu’un 360°, un inventaire de comportements préférentiels (DISC), etc
  • Des rencontres et des échanges riches
  • Un travail personnel aboutissant à la création de 3 scénarios pour son futur


Comme je vais animer un groupe “pilote”, ça pourrait être une super opportunité de suivre le programme à moins de la moitié du prix, si la démarche vous parait bénéfique pour vous aujourd’hui. La formation coûte normalement CHF 4’900.- et dans ce cas, elle n’est que CHF 1’900.-.

Idéalement j’aimerais lancer le groupe en juin. De cette manière, le parcours durerait pile jusqu’à la fin de l’année.


Infos & Inscriptions

Vous trouverez toutes les informations sur le site du Self Leadership et surtout, contactez-moi pour qu’on en discute ensemble. On pourra ainsi établir si cette démarche est adaptée à ce dont vous avez besoin!

Je me réjouis de partager cette expérience fascinante avec un petit groupe. J’adore ce format où les échanges sont tellement intéressants. On apprend beaucoup lorsqu’on partage!


Nouveau Voyage Intérieur

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PatriciaBy Patricia28 avril 20161 Minutes

respiration musiqueIl est temps de relancer la musique et de vous proposer une nouvelle journée de respiration et d’exploration de soi!

… Pour celles et ceux qui ont envie de découvrir cette expérience de re-connexion, de lâcher-prise profond et d’expansion de conscience,

… et pour celles et ceux qui ressentent l’envie de revivre une expérience qui les aidera sur leur chemin actuel,

… rendez-vous le 4 juin à La Conversion pour un nouveau voyage intérieur !

Programme

8h30 Accueil
9h00 début de l’atelier
12h30 pause de midi
13h30 reprise de l’atelier
18h00 retour chez soi

Les voyages intérieurs comprennent une session de respiration holotropique (musique + respiration), une partie créative et un partage en groupe.

voyage interieur

“C’est une expérience pour aller à l’intérieur et se connecter à cette immense partie de nous qui est notre inconscient. Cela permet de prendre conscience du pouvoir que l’on a. Et ça, ça change la vie.”

Prix

190.- par personne
170.- pour les deuxièmes participations, AVS, AI et sans emploi

bring a friend

Offre spéciale “Bring-a-friend”

Venez avec un(e) ami(e)
et la deuxième personne paie 50%

Inscriptions:

Pour vous inscrire, contactez-moi.

Pour des raisons de logistique, merci de vous inscrire avant le 4 mai !


5 étapes pour devenir un idéaliste averti

Ou comment explorer le bon côté de la vie sans faire abstraction du côté sombre.

Si vous êtes optimiste et positif, vous regardez le verre à moitié plein. C’est une grande force parce que la vie est bien plus agréable quand on la regarde avec espoir et abondance. Et en même temps, le verre est aussi à moitié vide. Que faire de cette autre réalité ?

Ma cliente Lucie* (*prénom fictif) est une optimiste qui éprouve une certaine fierté envers sa vision idéaliste de la vie. « On a besoin d’idéalistes pour faire avancer les choses. L’idéalisme permet de voir ce qui pourrait être et de foncer dans cette direction même si au final la réalité sera peut-être moins rose que prévu. On aura déjà fait avancer les choses dans la bonne direction. » C’est sa philosophie et elle lui a déjà permis de se lancer plusieurs fois dans des projets ambitieux. C’est d’ailleurs de là qu’elle puise sa motivation et son énergie pour foncer.

Comme avec toute chose dans notre monde de dualité, derrière cette vision idéaliste se cache une autre réalité : lorsqu’elle regarde en avant vers ce qui pourrait être, elle ne voit pas l’angle mort. Elle ne peut pas le voir parce qu’elle regarde droit en avant par dessus les obstacles. Et elle avance, toujours en fixant ce qui pourrait être. Elle avance et elle est motivée.

Boom. Se présente le premier obstacle. Lucie n’est pas prête parce qu’elle ne l’a pas vu venir. L’effet de surprise a un impact fort sur sa motivation et son énergie. Elle doit maintenant réagir avec le moral dans les chaussettes.

Est-ce que cela vous est déjà arrivé ? Si vous avez la fibre idéaliste, il y a des chances que vous soyez en train d’acquiescer vivement de la tête. 

Sans chercher à ternir cette vision idéaliste qui apporte une grande productivité et l’impulsion de générer de nouveaux projets, il y a quelques ajustements à entreprendre pour devenir un idéaliste averti et ainsi maintenir son énergie et enthousiasme tout au long de l’aventure.


Voici 5 étapes :

1. Prendre conscience que l’idéalisme possède son angle mort. Quand on regarde droit devant vers ce qui pourrait être, on ne voit pas les obstacles avant qu’ils soient là.  On ne peut pas bien se préparer et on est moins proactif qu’on le serait si on les voyait à l’avance.


2. Vérifier comment on se sent quand on développe cette conscience et aller voir ce que ça touche au fond de soi. 
Lucie a réagi fortement. Cette prise de conscience a touché quelque chose de profondément ancré en elle. Il y avait une raison au fait qu’elle ne voyait pas les obstacles. Il y avait une partie d’elle qui ne voulait pas voir les obstacles. Elle s’était programmée pendant des années à ne pas les voir parce que pour elle, ils étaient synonymes de la négativité du monde, d’agression et de violence, et c’était trop difficile à regarder. Elle a donc dû faire face à ce que cela voulait dire pour elle et ce qui, à un jeune âge, l’avait poussée à développer cette grande faculté de ne pas voir les obstacles.


3. Ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain.

Parfois lorsque l’on prend conscience d’un élément limitant dans notre vie, on peut être tenté de vouloir tout changer et donc de changer radicalement sa manière d’être. La vision idéaliste a son côté positif qui permet d’oser, d’aller de l’avant, de tenter des choses qui n’ont jamais été tentées. Ça serait dommage de la zapper complètement.


4. Ouvrir son angle de vue à une vision globale des situations.

Le bon, le mauvais, le juste, le faux, le chouette, le pas-très-chouette. Regarder toute l’image (Look at the whole picture) avant de prendre des décisions.


5. Faire face au « négatif » pour se préparer et trouver des solutions.

Le verre est aussi à moitié vide ! Que vais-je faire pour remplir le verre ? Regarder cette partie-là de l’équation permet de trouver des solutions. Elle permet aussi de se préparer. Le verre pourrait devenir complètement vide. Que vais-je mettre en place pour ne pas avoir soif ?


Développer cette nouvelle façon de voir les choses ne se fera probablement pas du jour au lendemain. Installer une nouvelle habitude prend du temps. On dit qu’il faut en général environ 21 jours ou 3 x 7 jours pour ancrer une nouvelle manière de faire. C’est faisable et cela permet de devenir un idéaliste averti. C’est un peu comme mettre des nouvelles lunettes et tout à coup on arrive à lire les petites lettres du contrat – là où il y a les choses importantes !

Alors pour commencer, prenez l’habitude, quitte à vous forcer au début, de regarder les choses pour ce qu’elles sont : un verre à moitié plein… avec une partie vide.


Est-ce que cela vous parle ? Vous vous êtes reconnu(e) dans l’histoire de Lucie ? Laissez-moi un commentaire !


La vie est une aventure

Et elle commence maintenant en téléchargeant gratuitement mon e-book "carnet de route"!

Ce livre vous guidera vers des réflexions et des exercices pratiques pour retrouver plus de liberté dans votre quotidien, pour, pas à pas, vous diriger vers ce qui vous branche vraiment et pour aligner à vos activités à vos valeurs et vos forces.

Un beau parcours à faire tranquillement chez vous!

Inscrivez-vous ci-dessous pour recevoir votre copie gratuite:

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Si ce carnet de route vous a touché, aidé, inspiré, laissez-moi un commentaire ci-dessous et partager votre expérience avec d'autres personnes qui sont sur un chemin similaire!

 


7 arts à développer pour mener une vie d’entreprenariat

Développer l’esprit d’entrepreneur, ce n’est pas que pour les entrepreneurs. Au contraire, c’est une garantie pour rester dans le coup. En effet, l’esprit d’entreprenariat, c’est un art de vivre et une stratégie pour continuellement se réinventer et ne pas se laisser dépasser par le monde qui change si vite (et de plus en plus vite).

Ce n’est pas une chose statique : « ça y est, j’y suis. Je l’ai ! » Non, c’est un processus évolutif.

Voici ce que les années dans des start-ups et en tant qu'indépendante m'ont appris sur ce sujet :

 1. La planification ou l’art d’être flexible.

Planifier, c’est bien dans le sens qu’il faut se fixer des buts, garder un œil sur son tableau de bord pour garder le cap, mais il faut avant tout être flexible. Savoir repérer les opportunités, prendre celles qui font sens, oser dire non aux autres et s’accrocher. Il va y avoir des hauts et il va y avoir des bas.

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2. Parfois tout va mal ou l’art de la résilience. 

Dans les périodes de bas, quand on a l’impression que tout va mal et qu’on n’y arrivera jamais parce que la montagne en face de nous cache la destination, c’est bien d’avoir quelques personnes garantes de notre vision, motivatrices hors-paires ou simplement neutres qui voient en nous notre potentiel et peuvent nous aider à prendre du recul sur la situation momentanée.

Et ainsi, persévérer, persévérer, persévérer.

3. Voir les obstacles comme des opportunités de croissance ou l’art de la clairvoyance. 

S’il y a un obstacle à l’horizon et qu’il nous fait douter, c’est forcément qu’il y a quelque chose en nous qui bloque : une peur, un schéma ou une croyance qui n’est plus d’actualité qui nous empêchent de grandir et d’aller de l’avant avec confiance et détermination.

Contourner la montagne n’a donc pas de sens. On en retrouvera une autre un peu plus loin, jusqu’à ce qu’on soit aller voir au fond de nous ce qui bloque.

Souvent il s’agit d’aller plus loin qu’une réflexion menée par le mental : il se passe quelque chose au niveau des émotions, il y a quelque chose qui ressort de notre passé, un nœud énergétique, quelque chose.

On peut faire ce travail sur soi seul avec sa méthode d’introspection de choix (méditation, grande promenade dans la nature, art, yoga, etc.). Ou on peut demander de l’aide : un coach, un thérapeute, un voyage intérieur. Ou les deux. L’important est de le faire et d’avoir confiance que derrière la montagne il y a une opportunité de grandir.

4. Parfois on manque d’inspiration ou l’art de la créativité.

Parfois, on réalise qu’on s’est installé dans une routine et on s’ennuie. Compteurs Motivation, Innovation et Créativité à zéro.

Il est temps de partir en quête d’une bouffée d’inspiration et de ré-élargir ses horizons.

Pour moi, la musique a cette fonction. Dernièrement, c’est le rappeur franco-rwandais aux paroles lyriques poétiques et profondes qui m’a fait vibrer. La chanson « Slow Operation » vous parlera peut-être. Il l’a écrite après avoir renoncé à son job bien payé dans une grande boîte à Londres pour devenir rappeur (ou « picaflore » comme il l’appelle.)

Slow Operation

Ce sont aussi les voyages : ils permettent de sortir du quotidien et d’observer sa vie avec une distance. D’ajouter de nouvelles couleurs et saveurs… Bulgarie, Danemark, Nice et bientôt New York. Mais aussi Genève et Zürich. Parfois il n’y a pas besoin d’aller très loin pour ressentir le petit dépaysement qui fait une étincelle et relance le feu.

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5. Essayer et parfois réussir, parfois pas, ou l’art de la compassion.

Ayant grandis dans une société qui valorise la compétition et la réussite, nous avons l’habitude de nous juger sévèrement pour nos erreurs et nos échecs. Hors lorsqu’on se lance dans des projets qui nous amènent hors de nos chemins battus, on va assurément se planter une fois ou l’autre, devoir faire demi-tour, faire face à diverses mésaventures. Cela fait partie de l’apprentissage et de l’aventure.

Se juger sévèrement pour ce qu’on n’a pas réussi du premier coup (ou pas du tout) ne mène à rien. C’est décourageant. Développons donc notre faculté à avoir de la compassion pour nous-même et à nous pardonner.

Il deviendra dès lors plus facile de pardonner aux autres également.

6. Faire les choses avec le cœur ou l’art de l’enthousiasme.

Je fais partie du comité directeur de la fédération suisse de basket. On peut penser que cette activité consiste principalement à participer à des réunions, des assemblées et des conférences ou on peut la voir comme une opportunité de développer un sport et d’échanger avec des gens qui partagent un intérêt commun.

Je vois beaucoup de personnes qui arrivent aux assemblées avec la tête en long et qui soulèvent tout ce qui ne va pas. Je fais le choix volontaire et parfois un peu forcé d’avoir du plaisir dans ces réunions, de me concentrer sur ce qui va et de venir avec mon enthousiasme et mon sourire. L’enthousiasme est un état d’esprit qui se développe. Il est intimement lié à l’optimisme, à la joie et à la légèreté. Il fait du bien à celui qui le transmet et à ceux qui le reçoivent.

Développons donc coûte que coûte notre faculté à nous enthousiasmer.

« Wheresoever you go, go with all your heart. » Confusius

7. Oser s’exprimer ou l’art du courage.

Il n’y a pas de place pour être timide quand on a envie de faire des grandes choses dans sa vie. Oser prendre la parole en public, oser parler de soi, oser être sous les projecteurs, et bien ça fait partie du jeu. Ce n’est pas très « suisse » mais cela s’apprend. Petit à petit.

Oser nous exprimer un peu plus haut et un peu plus fort qu’à notre habitude va nous demander du courage. Il va falloir sortir de notre zone de confort. Au début, on va être maladroit, un peu mal dans notre peau, comme à chaque fois que nous avons appris quelque chose de nouveau.

Quand on a l’esprit d’entrepreneuriat, c’est qu’on a des idées (idéaux ?) pour lesquels on a envie de faire l’effort de défiés des idées figées et de faire bouger les choses. Le courage, on le trouve dans notre mission, dans notre projet.

Donc, 7 arts…

Flexibilité, résilience, clairvoyance, enthousiasme, créativité, compassion, courage : 7 qualités à développer – parmi tant d’autres – pour vivre une vie d’entreprenariat avec un état d’esprit qui permet au moins trois choses essentielles :

  • Se créer un style de vie qui correspond à ses valeurs et ses désirs
  • Amener les limites du possible un peu plus loin
  • Créer des projets ouverts, inclusifs, novateurs et qui tendent vers une plus grande humanité.

L’esprit d’entreprenariat, vous l’avez compris, c’est tout un art. Devenons donc artistes.


Grand Projet, Forces, Valeurs

Je parle souvent de réaliser son « Grand Projet », en majuscules. C’est quoi un Grand Projet ?

Un Grand Projet, c’est la mise en œuvre de votre philosophie de vie ; c’est la création de votre style de vie en fonction de 2 facteurs clés :

  • vos valeurs : ce qui important pour vous, ce qui vous motive
  • vos forces et talents : ce en quoi vous êtes doué et que vous aimez faire

Nous sommes au tournant d’une nouvelle ère. Des institutions et façons de faire s’écroulent (pensez à la crise financière, aux sub-primes, aux gouvernements qui ne s’en sortent plus), des grandes catastrophes écologiques secouent (BP, Fukoshima), des foules se mobilisent pour créer des mouvements qui incitent aux changements (Occupy Wall Street, pour n’en nommer qu’un), les nouveaux médias nous connectent avec tous les recoins du monde. Ça bouge. Les règles du jeu changent. Ça va vite.

Il y a une grande prise de conscience collective : on ne peut tout simplement pas continuer comme si de rien n’était, comme si les pratiques du siècle dernier était satisfaisantes et durables, comme si parce que ça va en Suisse, on pouvait ignorer ce qu’il se passe ailleurs. Vous me rejoindrez peut-être pour exprimer qu’il y a besoin de revoir certains de nos fonctionnements et de nos priorités.

C’est dans ce contexte où rien n’est certain et où nous devons réinventer la vie économique, sociale et écologique de notre monde, qu’il est important et intéressant de se pencher sur son « Grand Projet ». Sans vouloir nécessairement « sauver le monde », je pense qu’on peut, à notre échelle, apporter notre pierre à l’édifice.

Alors, pour commencer, 3 questions de réflexion personnelle:

  • Quelles sont les valeurs que vous défendez ?
  • En quoi êtes-vous fort ?
  • Est-ce que vos activités contribuent à exprimer vos talents et sont alignées à vos valeurs?

Pour les forces, je recommande le site www.strengthsfinder.com où vous pouvez faire un test en-ligne pour découvrir vos talents. Les résultats sont bluffants. Ce que j’ai particulièrement apprécié dans ce test, c’est que j’ai découvert que « connexion » était une force. J’avais pensé que c’était une option qui venait avec tous les modèles, qqch de logique pour tout le monde. C’est ma première force :

« Vous êtes persuadé que tout ce qui vous arrive à une cause. D’autant plus qu’au fond de vous, vous savez que nous sommes tous connectés les uns aux autres. Bien sûr, nous sommes tous des individus à part entière, responsables de nos propres jugements et capables d’user de notre libre arbitre, mais nous faisons tous partie, néanmoins, de quelque chose de plus grand. Certains appelleront cela l’inconscient collectif, d’autres l’esprit ou encore la force vitale, mais quel que soit le terme choisi, le fait de savoir que nous sommes liées les uns aux autres, à la terre et à la vie, affermit votre confiance. Ce sentiment de connexion implique certaines responsabilités. Si nous faisons tous partie de quelque chose de plus grand, nous ne devons pas faire de mal – au risque de nous blesser. Nous ne devons pas exploiter les autres – au risque d’être nous-mêmes exploités. Nous ne devons pas faire souffrir, sans quoi nous risquerions de souffrir nous-mêmes. Vous êtes conscient de cette responsabilité et c’est sur elle que repose votre système de valeurs. C’est pourquoi vous êtes prévenant, attentionné et tolérant. Certain de l’affinité des êtres humains, vous tissez des liens entre les personnes de différentes cultures. Sensible aux choses invisibles, vous réconfortez les autres en leur affirmant qu’il existe un sens à nos vies monotones. Les principes auxquels vous croyez découlent de votre éducation et de votre culture, et votre foi est solide. Elle vous porte, tout comme elle porte vos amis intimes, face aux mystères de la vie. »

Quelle est votre plus grande force ?

*****
Dans mon prochain stage Vision & Action, nous parlerons de vos forces et vos valeurs et comment elles deviendront les piliers de votre stratégie pour réaliser votre Grand Projet :
24 mai 2013 à Crissier
Vite, vite, il reste des places. Infos et inscriptions.


7 trucs pour gérer son temps

La « gestion du temps » vs la planification de ce qui est important

Le terme « gestion du temps » m’est presqu’aussi insupportable que l’invention de la machine à timbrer. Comment avons-nous fait pour en arriver à avoir besoin d’une machine à timbrer ou d’un concept tel que la gestion du temps ? Peu importe. Ce que je vous propose c’est de regarder ce qui se cache derrière.

Depuis que je suis rentrée des Etats-Unis et que je me suis mise à mon compte, j’essaie de passer d’un système de 8 heures par jour à organiser mon temps de travail en fonction de ce que je veux construire et développer. Processus que les indépendants connaissent bien et sur lequel tous ceux qui ont envie de se sentir « libre » se heurtent à un moment ou un autre !

Depuis le début de l’année, le thème du temps et du travail est très présent dans ma vie et dans celles de mes clients et amis. Cela m’a permis d’arriver à quelques réflexions et trucs pour l’aborder de manière de plus en plus sereine sans claquer la porte et aller habiter sur une île ensoleillée et lointaine.

1. « Il faut travailler dur. » Vraiment ?
C’est une croyance culturelle avec laquelle nous sommes nés. On rigole de l’adage « le travail c’est la santé », il n’empêche qu’il n’y a qu’à voir le nombre de fois qu’on tombe malade juste quand on est en vacance ou juste quand on arrive à la retraite.

Le truc avec les croyances, c’est qu’elles sont souvent enfouies profondément en nous et qu’il faut avoir réellement envie d’aller creuser et de vouloir changer pour en prendre conscience, aller la défaire et en construire une autre plus utile, aidante et plaisante.

3 questions clés à se poser pour lancer notre mental sur d’autres pistes:

  • Quand ai-je décidé que cela était vrai ?
  • Est-ce toujours vrai pour moi aujourd’hui ?
  • Et si je faisais autrement ?

2. Quelle est l’émotion qui apparaît lorsque vous faites « rien » ?
Lorsque des clients viennent vers moi pour mieux gérer leurs temps, ils découvrent que derrière l’agitation, le devoir faire plus, il y a une émotion gênante et puissante : de la culpabilité, de la honte, de la colère, de la peur, etc.

Cette émotion a été tellement réprimée qu’au fil des ans, elle est montée en puissance et semble de plus en plus ingérable. Du coup, plutôt que de se perdre dans cette émotion, il est préférable de rester dans l’agitation.

Comment vous sentez-vous quand vous prenez du temps pour vous ?

Nommer l’émotion est déjà un grand premier pas.
(La « gestion des émotions » fera l’œuvre d’un autre article. C’est un autre vaste sujet !)

3. Que veut dire « rien faire » pour vous ?
Est-ce que « rien faire » veut aussi dire « prendre du temps pour vous » ?
C’est dommage comme association, non ?

4. Faire ses « 8 heures par jour » et la productivité
Au fil de l’ère industrielle, faire son « neuf-heures-cinq-heures » et la productivité ont été ficelé ensemble jusqu’au point où aujourd’hui, il peut nous arriver d’être bloqué dans un système où on doit « faire ses heures » et où on « réduit sont temps de travail » ou encore « on passe à un pourcentage moins élevé ».

En dissociant les heures à faire et la productivité, on arrive petit à petit à sortir du moule ou à « remouler le moule » dans des structures moins rigides. Alors il est juste de se poser des questions encore et encore comme :

  • Que veut dire la « productivité » pour moi ?
  • Et si je faisais mon travail en 6 heures, faudrait-il faire plus ? Est-ce que ça amènerait à mieux ?
  • A quoi est-ce que cette productivité contribue ?

5. Clarté, vision & action
Je suis une adepte de lancer des projets qui nous tienne à cœur, de se lancer dans la réalisation de son rêve. Pour cela, il faut avoir une vision claire ou en tout cas mettre l’intention qu’elle se clarifie de plus en plus.

Ensuite, il est important d’avoir de la clarté sur ce qui est important afin de se fixer des objectifs ou des étapes de projet. Cela permet de créer un planning en fonction de nos valeurs plutôt que de se soucier uniquement de ce qui est attendu de nous par l’extérieur.

Avoir un plan d’action avec des étapes claires permet également de se mettre un cadre à l’intérieur duquel on peut être flexible et créatif et rester concentré.

(Je suis tellement convaincue du système que j’ai mis en place pour ma « gestion du temps », que je le propose sous forme de stage. Voir mon stage Vision & Action.)

6. Faire des listes qui ont du sens
Quelle satisfaction de biffer une ligne de sa « to do list » ! Mais attention, devenir esclave d’une to-do-list de six mètres de long, c’est dommage aussi. Trois trucs tout simples pour avoir une liste qui a du sens :

  • La règle des 7 +/- 2 : notre cerveau ne peut enregistrer qu’environ 7 choses à la fois alors si vous mettez plus de 7 (plus ou moins 2) éléments dans votre liste de choses à faire, votre cerveau va avoir de la peine et cela va être source de stress. Optez donc plutôt pour diviser vos tâches en catégories de choses à faire qui ne dépasse pas 7.
  • Une amie à moi qui est super efficace à une phrase célèbre que je trouve utile : « Si c’est sur ma liste, c’est que ça mérite d’être fait »
  • Ma phrase préférée quand mon cerveau s’emballe : « Une chose à la fois ». Ça m’évite de checker facebook, mes e-mails et mes sms pendant que j’écris un texte par exemple.

7. Last but not least : avoir de la compassion pour soi-même
Arrêtons de nous taper sur la tête d’être trop stressé, de vivre dans un système de fou, de nous en vouloir de ci et de ça. Accordons-nous du crédit d’essayer, de faire de notre mieux. Continuons à prendre un bouquin qui nous intéresse et le lire même si nous ou notre employeur (ou les deux) juge cette activité « non-productive ». Petit à petit, ces activités que nous appelons créatives ou ressourçantes entrerons aussi dans la catégorie « productive » et ce sera un grand pas en avant.

Conclusion :
stopglorificationofbusy

And begin the glorification of what’s really important.*
*Arretez la glorification de « être occupé ». Et commencez la glorification de ce qui est vraiment important.


5 actions qui pourraient rééquilibrer le monde

Vous et moi, nous avons le pouvoir de rétablir un équilibre entre les pays riches et ceux en voie de développement de manière très simple dans nos gestes de tous les jours. Ça ne se fera pas en un jour, mais ça peut commencer aujourd’hui.

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Vision Board, Super Héros et Surprises

Cela fait plusieurs années que je commence mes nouveaux projets ou phases de vie avec un « vision board », un collage d’images et de mots qui représentent la direction dans laquelle j’ai envie d’aller.

Ce qui est intéressant dans la démarche du vision board, c’est qu’on part avec une page blanche et qu’on laisse son intuition décider de ce qui y sera collé. On coupe dans des magazines des mots qui résonnent en nous et des images que l’on trouve belles. Une fois le tout collé, on prend du recul et on regarde le rendu. On est souvent surpris du résultat, de l’ensemble que ces mots et images ont créé.

Pour moi la fin 2012 a coïncidé avec la fin de divers projets et de l’accompagnement d’une grande partie de mes clients. Je suis partie en voyage en Afrique et au retour c’est comme s’il y avait une page blanche dans ma vie.

Et qui dit page blanche dit l’angoisse de la page blanche, aussi.

J’ai donc recommencé un collage. Je dis « recommencé » parce que cette fois-ci, j’ai pris le collage que j’avais fait il y a 2 ans sur une grande toile et j’ai commencé par décoller toutes les images.

En décollant, les deux dernières années ont défilé dans ma mémoire et j’ai fait une sorte de décompte de ce que j’avais réalisé et de ce qui était resté non-accédé, sans énergie. Il n’y avait plus de déception, de critique ou d’amertume par rapport aux moments difficiles ou à ce que j’avais ressenti sur le moment comme des échecs.

Au contraire, en décollant, j’ai pris conscience du chemin accompli et j’ai ressenti de la gratitude : pour toutes les choses que j’avais mis en place, pour toutes les expériences et les rencontres. Et surtout pour la satisfaction que j’éprouve d’être indépendante et de créer ma vie comme bon me semble, au fil de ce qui m’appelle.

J’ai donc ressorti tous mes magazines, je les ai triés par catégorie (business, innovation, inspiration, sport, développement personnel, divers) et j’ai commencé à découper. En plus de couper, j’ai lu une foule d’articles dans différents domaines et j’ai pu constater à quelle vitesse la technologie, l’innovation et le monde des affaires ont évolué entre 2008 et 2012. C’est tout à fait amusant de refaire l’histoire à travers des magazines empilés depuis mes derniers mois à Boston jusqu’à aujourd’hui.

En même temps que ce processus, j’ai eu le grand honneur de traduire l’une des sommités du coaching et de la PNL, Robert Dilts. Après les fondateurs de la PNL, il y a Robert Dilts. Il a amené à ce domaine une plus grande conscience, les enseignements du psychiatre suisse Carl Jung et tout l’aspect des croyances et des valeurs. Et bien d’autres choses que vous pouvez lire sur Wikipédia.

Il venait donner un séminaire en Suisse pour l’institut de PNL et coaching, Graines d’éveil, à Morges. Trina, la directrice, m’avait demandé de l’aider à traduire et je lui en suis infiniment reconnaissante. La présence de Robert Dilts ainsi que le sujet du séminaire m’ont profondément touchés. Le stage portait sur « Le voyage du Héros ».  Le timing était impeccable : au milieu de mon collage, Robert Dilts a mis des mots sur ce que j’étais en train de créer.

Le Voyage du héros, c’est une notion qui a été étudiée et développée par Joseph Campbell, professeur, écrivain, anthropologue et mythologue américain qui s’est penché sur les mythes du monde. Il a découvert la trame sous-jacente à tous les mythes de héros et l’a décrite étape par étape. Robert Dilts a repris ces étapes pour décortiquer les événements de notre vie de manière plus gérable et nous aider à les vivre avec plus de conscience et de vitalité.

L’idée là-derrière, c’est de partir du principe qu’on peut vivre les événements de notre vie comme des voyages dont nous sommes appelés à être le héros plutôt que de les subir. Les voir comme des choses qui nous arrivent et qui sont parfois « de la chance » et parfois « des tragédies. »

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Moi j’aime bien l’idée du héros et des super-pouvoirs qui vont avec. Ce qui est aussi intéressant dans l’approche de Campbell et de Dilts, c’est que s’il y a héros et super-pouvoirs, il y a aussi monstres et défis. On ne peut pas faire un voyage du héros si on ne part pas en mission et qu’on ne doit pas se dépasser (et combattre 2-3 dragons au passage…).

Il y a cette merveilleuse vidéo sur TEDed qui décrit bien le processus de manière ludique et qui s’appelle « what makes a hero ». Je vous recommande d’aller la regarder. On peut même mettre des sous-titres en français, pour les non-anglophones.

Je vous résume les étapes d’un voyage du héros :

1. Entendre l’appel (et ça se passe souvent dans des périodes de transition où on nous demande de changer, qu’on en ait envie ou pas. Dans mon cas, c’est le fait que mes projets se sont terminés et que j’ai cette fameuse page blanche)

2. Accepter l’appel (on peut résister et ne pas avoir envie d’y aller et ultimement, ne pas y aller, mais là, on risque de s’acharner dans des directions qui ne nous rendent pas heureux. Il est préférable de dire « OK. What next ? » et d’être curieux de ce qui se trame derrière ce nouveau défi.)

3. Passer le seuil (C’est aller de l’avant et se lancer dans un territoire inconnu. On n’aime pas les territoires inconnus. On doit sortir de sa zone de confort et on n’aime pas sortir de sa zone de confort.)confortzone_magic

4. Trouver des gardiens (Un super-héros a des alliés, des bonnes fées, un parrain/une marraine, celui qui lui prépare ses gadgets, son costume, son animal compagnon, son médaillon qui lui rappelle son grand-père qui lui avait enseigné l’art ancestral, l’ami qui lui rappelle qu’il est fort, sage, intelligent, la reine qui croit en lui et qui l’aime quoi qu’il fasse.)

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5. Faire face à un défi ou au démon (Ou les deux !!! Parce que forcément pour être un héros, il faut un défi de taille, quelque chose qui nous fasse sortir de nos tranchées et nous battre pour quelque chose auquel on croit profondément, qui est important pour nous. Et il y a les personnes autour de nous qui sont contre, qui veulent se raccrocher au statu quo, qui n’aiment pas prendre des risques et qui veulent vous en empêcher. Et il y a nos démons, nos peurs, nos résistances, nos doutes auxquels nous devons faire face. Les super-héros de notre enfance ont tous une zone d’ombre, une faiblesse qu’ils doivent transformer afin de réussir.)

6. Trouver de nouvelles ressources (Le héros doit trouver au fond de lui la Force pour transformer ses démons. Il est poussé à faire les choses différemment, à revoir sa façon de penser et à être créatif pour dépasser les obstacles.)

7. Accomplir la tâche (Une fois que les obstacles sont dépassés, que les démons sont vaincus, il reste à faire ce qu’il y a à faire et à explorer le nouveau territoire afin de remplir la mission.)

8. Trouver le chemin de la maison (Une fois que c’est fait, il reste quand même à rentrer à la maison victorieux, mais changé. Et là, il faut arriver à être à nouveau accepté par les siens avec la nouvelle identité qu’on a développée en chemin, que notre voyage soit reconnu – pensez à la grande fête du village à la fin des histoires  - et le héros est amené à enseigner ses nouvelles connaissances – pensez au héros qui raconte ses aventures autour d’un feu, au milieu d’un cercle de villageois intéressés. Et au barde attaché à l’arbre.)
Je l’aime bien cette métaphore du voyage du héros parce qu’elle fait sens quand je repense aux grandes choses que j’ai accomplies dans ma vie. Je peux revoir les étapes : me souvenir de ce qui m’avait motivé à me lancer (à accepter l’appel), des démons (toutes ces peurs !!!), aux personnes qui m’ont aidé en chemin, à comment j’ai grandi au fil de chacune des expériences, etc.

Je l’aime bien aussi parce qu’en pensant à la prochaine étape de ma vie, je peux répondre à cette page blanche avec ce sentiment de partir en mission, de me préparer à un voyage qui va être extraordinaire à sa manière. Je peux me réjouir de rencontrer encore pleins de personnes qui vont m’aider comme l’a fait Trina, qui vont me bouleverser comme l’a fait Robert Dilts, qui vont m’écouter comme le fait mon amie Léa.

Et puis il y aura les démons. Je suis un peu moins fan de ceux-ci, mais en même temps, je sais qu’ils font partie du jeu. Je connais la satisfaction qu’on retire quand on leur fait face et qu’ils se transforment en alliés, qu’ils nous apportent une nouvelle compréhension du monde ou qu’ils dynamitent des croyances qui ne sont plus actuelles.

Me revoilà donc devant ma toile vierge avec une pile d’images et de mots. J’ai déjà été étonnée en réalisant que je découpais des images bien différentes de celles du passé. J’ai été émue durant le stage de Robert Dilts de l’appel qui émergeait pour moi. Et je pense que je vais être surprise de découvrir ce que donne la vue d’ensemble de mon collage.

Surprise mais profondément appelée par cette nouvelle mission !

ToBeContinued...