Patricia Schwarz Coaching cabane au milieu de la nature en Italie

Acceptation de ce qui est. Un processus.

Patricia Schwarz Coaching cabane au milieu de la nature en Italie

liberté

PatriciaBy Patricia21 mars 20207 Minutes

Si je devais être confinée quelque part, ça serait dans cette cabane. Perchée sur l’eau, au milieu de la nature, de la solidité de cette montagne de granite, de ces sapins, avec juste une barque pour faire un tour, un petit feu de cheminée, un thé, une pile de bouquin et mon ordi. Et peut-être un take-away pas trop loin qui livrerait des plats sains et délicieux. Un temps “off” où je pourrais lire et écrire. Ça, ça serait le top de la quarantaine.

Mais vraiment???

Une cabane, seule, au milieu des montagnes?

La bonne nouvelle, c’est que ma capacité à me projeter, à créer des mondes imaginaires fonctionne bien.

La mauvaise nouvelle est que je suis confinée seule avec mon fils de 3 ans pour les prochaines semaines et que je n’ai pas une minute à moi à part quand il dort. (Je tiens à ce propos à remercier le dieu du sommeil pour le fait que mon fils dort bien et fait encore la sieste.) Lire une pile de bouquin, écrire des kilomètres de textes et de programmes de coaching, ça sera pour après, quand on sera de l’autre côté de cet pandémie.

Aujourd’hui la pandémie vient me “chercher” dans mon amour de la liberté!

J’ai créé un style de vie basé autour de cette valeur qui m’est chère. Indépendante, pas de lieu fixe de travail à part mon bureau à la maison comme base, plusieurs activités et collaborations, un compagnon de vie qui est un entrepreneur-né, vagabond et qui a un commerce en France voisine. (Et donc qui est actuellement confiné en France pour faire tourner son business du mieux qu’il peut malgré la situation désastreuse.)

Ma liberté est compromise!

Après m’être débattue, avoir cherché des solutions dans tous les sens, je lâche prise. Petit à petit. C’est un processus. Il y a encore des résidus, des petites choses auxquelles je m’accroche fermement, mais je sens que je lâche. Bon voilà, je le dis: je ne vais pas pouvoir faire mes séances de coaching par Skype et Zoom comme tout le monde. Je vais devoir m’incliner devant le fait que ça ne va pas être possible.

Je vais faire de la pâte à modeler, jouer à la dinette et aux camions, faire des micro-balades au bord du lac (je remercie Dame Nature de m’offrir un lieu de vie si magnifique qui me met en émoi chaque jour) et des tours en trottinette (quelle bonne idée j’ai eue de m’en acheter une cet hiver).

Mes chères clientes, mes chers clients, je ne vais pas pouvoir maintenir nos séances de coaching – même par Skype – durant cette quarantaine. Je reste cependant à disposition pour vous soutenir, écouter vos progrès et/ou vos difficultés, échanger par e-mail ou message vocal. Je vous répondrais durant les siestes de mon fils. Attendez-vous donc à un décalage horaire.

Je me réjouis de vous retrouver “on the other side” parce que je sais que cette période va nous amener à changer, à affronter nos zones d’ombre et nos peurs et qu’une fois traversée, nous aurons inévitablement changé.

J’espère qu’elle nous permettra de nous focaliser sur l’essentiel, de faire évoluer ce qui demande à évoluer, de lâcher ce qui n’est plus utile et nécessaire et de prendre en considération le futur de la planète et de l’humanité dans nos décisions et nos actions.

L’acceptation de ce qui est – surtout dans des périodes de grands chamboulements – est un processus.

L’acceptation se fait par petites étapes et idéalement avec bienveillance envers soi-même et les autres. Gardons à l’esprit que chacune et chacun a son rythme et que l’acceptation va se faire en fonction. Pour moi, accepter que je ne peux pas travailler durant cette période – en tout cas pas comme je l’aimerais – est un processus et me demande de faire face à ma peur de manquer.

Et en même temps, il y a cette immense gratitude.

Gratitude pour mon compagnon qui garde son business ouvert malgré la baisse drastique d’activité et malgré le fait qu’il ne peut pas être avec nous durant cette quarantaine; mon fils qui me demande beaucoup d’attention et d’énergie mais qui me remplit d’amour et de joie; mes voisins qui applaudissent avec nous tous les soirs à 21 heures depuis leur balcon et me donnent un moment d’interaction sociale joyeuse; mon petit village qui se trouve dans une des plus belles vues du monde; le personnel soignant, les employés des commerces toujours ouverts et tous ceux qui oeuvrent pour qu’on puisse continuer à vivre dans des conditions à peu près normales; mes ami.e.s et collègues qui restent en contact; les blagues qui circulent et me font hurler de rire; et Alain Berset qui est devenu mon nouveau modèle de leadership.

Comme dirait le coach américain Tony Robbins, “trade expectation for appreciation” – qui se traduit plus ou moins comme au lieu d’être dans l’expectative, soyez dans l’appréciation. Apprécions donc ce qui est.

Il y a aussi de la liberté dans l’acceptation.

Prenez soin de vous et des gens autour de vous.


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Grande aventure 2014

En plus de la santé, du bonheur et de l’amour, pour 2014, je vous souhaite de VOIR GRAND et de défier ce que vous prenez pour vrai qui vous empêche de vous lancer dans une NOUVELLE AVENTURE. 

Juste avant Noël, je suis allée à New York. Pour moi, les voyages aux Etats-Unis me permettent toujours d’élargir mes horizons et de ressentir la Liberté (enfin, dès le passage de la douane). Me balader dans cette grande ville où l’expression populaire dit « si vous ne le trouvez pas à New York, c’est que ça n’existe pas », où la confiance frise l’arrogance, me donne des ailes.

Je suis de retour avec en tête de nouveaux projets un peu fous mais qui me stimulent et me donnent envie de défier les limites que je me suis imposées personnellement et professionnellement. 2014 va déménager. Je vous l’annonce.

C’est la même force que j’avais ressentie quand j’avais 19 ans et que j’avais décidé d’aller étudier aux Etats-Unis. J’avais entendu qu’il était possible d’obtenir une bourse d’étude pour jouer au basket dans une université de première division et je m’étais lancée tête baissée dans le projet.

A l’époque, ce n’était pas courant et je ne connaissais personne qui l’avait fait. J’avais donc improvisé en demandant conseils à tous les américains que je côtoyais. J’avais fait une cassette vidéo (oui, une grande cassette VHS…) que j’ai copié 20x. J’ai également écrit une cinquantaine de lettres. J’ai envoyé le tout à travers les Etats-Unis.

Alors que je commençais à désespérer de ne recevoir que des réponses négatives, une coach m’a appelé et m’a dit qu’elle me donnait une bourse complète d’étude. C’était parti : je passerais les 3 prochaines années de ma vie en Caroline du Sud dans la magnifique ville de Charleston.

plaquette-cofcLorsque j’ai terminé mes études en histoire américaine (ha ha), j’ai reçu, lors d’une somptueuse cérémonie, une plaque commémorative en bois avec mon nom gravé en doré et une photo de moi entrain de jouer au basket. (L’objet pèse une tonne et je le transporte avec moi à chaque déménagement sans jamais savoir qu’en faire.) Côté pratique à part, les Américains savent prendre le temps de clore un chapitre et le célébrer dignement.

En Europe, nous avons moins cette notion de commémoration en grande pompe. Parler de ces succès et de ces accomplissements est rapidement synonyme de vantardise. Il doit cependant y avoir un juste milieu, vous ne croyez pas ?

Je fais ce crochet du côté d’une période de ma vie dont je suis fière, non pas pour m’encenser, mais pour illustrer l’importance de reconnaître les moments dont nous pouvons être fiers, de se les remémorer et de les célébrer.

Un début d’année est le moment idéal pour aller revisiter l’année passée et reconnaître ce que nous avons accomplis. Je vous propose donc de le faire, dans un moment de quiétude et d’introspection, en vous posant 4 questions fondamentales :

  • Quelles croyances avez-vous dépassées en 2013 ? Ou quelles sont les choses que vous preniez pour vraies et figées que vous avez défiées ?
  • Quels ont été vos accomplissements ?
  • Qu’avez-vous appris des moments difficiles ?
  • Et de tout cela, que prenez-vous avec vous pour le futur ?

Et maintenant que vous avez réalisé tout cela, dans quelle GRANDE AVENTURE allez-vous vous lancer en 2014 ?