Du courage et du coeur pour vos projets

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PatriciaBy Patricia14 février 20203 Minutes

Je suis de plus en plus convaincue que pour changer nos fonctionnements inadéquats – individuels et collectifs – qui nous mènent à un futur pas très réjouissant, il faut passer par le coeur.

Entendez-moi bien. Je ne parle pas de nous rendre au monde des Bisounours. Je parle de revenir au coeur; de mettre le coeur à l’ouvrage; d’ouvrir son coeur. Parce qu’elle est bien là, la clé.

Le mot “courage”, à l’origine, comme le rappelle Brené Brown, PhD (LA spécialiste sur le sujet) vient du latin “cor” qui veut dire coeur. La définition initiale était liée au fait de “dire ce que l’on pense en exprimant ce qu’on a sur le coeur.” 

Une définition est bien différente de celle qu’on a communément des actes de bravoure d’un héros avec un cap, non?

La simplicité de cette définition m’émeut parce qu’elle rejoint ma vision du monde: si chacune et chacun faisait quelque chose qu’elle ou il aimait vraiment, le monde se porterait mieux parce que les décisions qui seraient prises viendraient plus souvent du coeur.

Mais pour cela, il faut être clair.e sur ce qui fait vibrer son coeur, les causes qui nous parlent, les valeurs qu’on a envie de défendre, la voie qui nous appelle. 

Parfois, tout ça est enfoui à l’intérieur et il faut du temps pour y accéder. Parfois c’est déjà à la surface mais le “comment passer à l’action” n’est pas encore clair; parfois, on rencontre des obstacles qu’on a besoin d’éclaircir et dénouer pour continuer le chemin.

Ce chemin d’exploration en vaut la peine. Et c’est le seul qui assure un futur qui a un futur.

Ce chemin demande du courage parce qu’il demande de choisir de sortir du confort d’un quotidien qui n’est peut-être finalement pas si inconfortable là, tout de suite.

Ce chemin là demande de choisir le courage plutôt que le confort.

Choose courage over comfort.
– Brené Brown

Je vous laisse avec cette citation et vous souhaite un excellent week-end!

 

With love et joyeuse Saint-Valentin!

Patricia

 

PS: pour les indépendantes et indépendants, mon prochain workshop Yoga & Connect aura lieu le 14 mars sur le thème du marketing et de la clientèle “cible” – (thème revisité à la sauce yoga & connect) > infos ici

PS2: avec mes collègues de la Maison des Equilibres, on propose du 26-28 mars un lab de (trans)formation – un espace de réflexion entre dirigeantes et dirigeants pour prendre de la hauteur et imaginer le leadership de demain > infos ici


Yoga and connect workshop Patricia Schwarz

Devenir plus, ensemble

Yoga and connect workshop Patricia Schwarz

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PatriciaBy Patricia29 novembre 20197 Minutes

BECOMING. Si j’avais écrit une autobiographie, j’aurais aimé avoir trouvé ce titre. Mais dans ce cas, pas moyen de même chercher un synonyme : le titre est blindé et l’ouvrage a été lu par la moitié de la planète. Faudra que je trouve autre chose le jour où j’écrirais mes mémoires. Ce qui est brillant dans ce titre, c’est l’idée que nous sommes des êtres en devenir. Rien n’est figé et Michelle Obama n’est pas devenue l’emblématique First Lady que nous connaissons du jour au lendemain. Elle a d’abord choisi ce qu’elle voulait mettre derrière le rôle et elle a grandi dans le rôle.

First Lady est un grand rôle sans réel cahier des charges à part de la représentation où il est attendu que madame se tienne bien aux côtés de son mari. Mais c’est un rôle avec une énorme opportunité : celui de l’utiliser comme une plateforme géante pour faire passer des idées. Avec une telle visibilité, quelles sont les causes qui valent la peine d’être débattues, promues, défendues ? Je ne vais pas revenir sur le fait que Michelle Obama a parfaitement embrassé le rôle et est devenue quelqu’un d’admirable. En tout cas, in my book, comme on dit en anglais.

 

“What you get by achieving your goals is not as important as what you become by achieving your goals.” Zig Ziglar

 

J’accompagne tous les jours des personnes en devenir. Des femmes et des hommes qui deviennent indépendants. Des femmes et des hommes qui prennent des postes de leadership. Le point commun de ces démarches, c’est qu’au final, ces personnes se mettent au service d’autres et que dans cette démarche il y a lieu de réfléchir au service de qui on se met, pourquoi et avec quelle énergie. (Michelle Obama parle de BECOMING MORE quand elle raconte les chapitres de sa vie où elle est entrée dans le service publique).

Ma belle-sœur Anna Thommen est la réalisatrice de deux documentaires qui ont été primés à des festivals du film internationaux. Je me rappelle d’une conversation que nous avons eue en faisant une balade dans la campagne baloise où elle me racontait qu’après la sortie de son premier documentaire, elle a commencé à être demandée sur des plateaux pour parler des migrants. Du rôle de réalisatrice de documentaire, elle est passée au rôle de porte-parole d’une cause – becoming more. Son succès lui a demandé de se positionner sur le sujet qu’elle avait filmé et d’aller le défendre. Ou pas. Le choix était le sien.

 

“If you don’t get out there and define yourself, you’ll be quickly and inaccurately defined by others.” Michelle Obama

 

Dans cette notion de devenir, il est important de prendre conscience qu’on ne va pas devenir qui on a envie de devenir seul.e. Nous sommes des produits de notre environnement. Les personnes qui nous entourent ont une grande influence sur notre façon de penser ! Les personnes qui nous entourent aujourd’hui ne soutiennent peut-être plus notre évolution.

Qui sont et qui seront les personnes qui vont venir nous soutenir dans cette phase de devenir ?

Michelle Obama s’est entourée d’une équipe de communication, de planification, de conseil en image, etc. A notre échelle, c’est une démarche plus que valable aussi. Parce que pour répondre aux grandes questions de notre nouveau rôle, on va avoir besoin de s’inspirer d’autres personnes ayant déjà réalisé ce que nous voulons réaliser, de spécialistes de différents domaines et de personnes, aussi en devenir, avec qui échanger- nos pairs.

Le constat est parfois que nous sommes entourés de personnes qui reflètent l’environnement qu’on a envie de quitter ; qu’on se sent à l’étroit dans nos interactions et qu’on a envie de pouvoir parler librement de nos nouvelles aspirations et d’avoir du répondant en face.

On ne peut pas aller à la plage sans ramener de sable. Nous sommes influencés par les personnes qui nous entourent au quotidien. Alors autant choisir sa plage.

(Et pour la petite voix au fond de moi qui crie qu’on ne peut pas laisser tomber les personnes qui nous entourent et qui ont été là avec nous durant le chemin : je ne parle pas de tourner sa veste et de laisser tout le monde derrière. Je parle de choisir avec qui poursuivre le chemin pour continuer à être entouré.e.s de personnes qui vont nous soutenir et que nous allons également pouvoir stimuler et inspirer. Et de tout aussi clairement, se séparer des personnes qui ne nous soutiennent plus, qui pompent notre énergie.)

Quelle est votre expérience de « becoming » ? Qui sont vos personnes ressources ? Qui sont les personnes que vous aimeriez ajouter à votre cercle pour grandir dans votre rôle actuel ou celui que vous convoitez ?

 

“Surround yourself only with people who are going to take you higher.” Oprah Winfrey

 

Besoin d’étendre votre réseau de personnes de ressources inspirantes et stimulantes?

Si vous êtes créatrice ou créateur de projets ou indépendant.e.s, la mission de mon projet Yoga & Connect est de créer un espace de partage autour du yoga et des temps pour faire connaissance avec d’autres personnes initiatrices de projets.

Le 10 janvier, nous réunissons un groupe de personnes pour « créer une année 2020 à son image ». Anna Thommen sera là pour partager son expérience de réalisatrice de film. Wiktoria Bosc, photographe, sera là pour capturer votre image en ce début d’année. Blandine K guidera deux moments de yoga et, ensemble, nous vous accompagnerons dans différents ateliers de réflexion.

Ils restent des places, en early bird jusqu’au 5 décembre. Toutes les infos sur www.yoga-connect.me/workshop


Tasse de thé, bilan, Paris

Confortablement installée dans un magnifique loft tout en-haut d’un immeuble ancien au cœur de Paris, je suis assise à la fenêtre et je bois une tasse de thé. Je viens d’arriver et avant d’officiellement lancer mes vacances, je prends un moment pour penser à ce que j’ai accompli en cette première partie d’année.

Les vacances d’été, c’est toujours un bon moment pour faire le point parce qu’elles marquent un semestre qui se termine.

Ce qui me vient immédiatement à l’esprit dans mon bilan mi-chemin, ce sont les visages des personnes qui sont venues me voir cette année. Les personnes qui m’ont amené leurs projets, leurs rêves et leurs doutes et qui m’en ont fait cadeau de leur confiance en me livrant leur vision – parfois très clairement, parfois de manière encore brouillon, mais avec cette lueur d’espoir dans l’œil - et en me demandant de les accompagnant à les concrétiser. Toutes ses personnes qui se sont mises à la tâche, souvent assises en tailleur sur mon canapé blanc, en regardant le lac à l’horizon.

Prenez ces deux femmes de 55 et 60 ans qui sont venues avec des projets ambitieux et cette même envie d’apporter du soulagement et du soutien aux autres. « Je suis à quatre ans de la retraite, mais j’ai besoin de prendre ce chemin. Vous pensez qu’il est trop tard pour devenir indépendante ? » « Patricia, je visualise tous les matins mon cabinet, je le vois. J’ai besoin que tu m’aides parce que je n’y connais rien au marketing. » Quel cadeau de pouvoir les aider et de les voir prendre de l’assurance au fur et à mesure que leurs projets prennent forme.

Ensuite, me viennent à l’esprit, deux projets qui sont liés au Sénégal. Cette fois-ci, ce sont des hommes, artistes et entrepreneurs, qui sont venus me voir. Deux personnes, avec des projets différents, mais qui ont une essence similaire : créer des ponts culturels grâce à la musique pour partager la richesse de l’Afrique avec l’Europe et vice-versa. Accompagner des projets de ce type, c’était le vœu que j’avais formulé à mon retour du Burundi il y a bientôt deux ans. Ça se concrétise !

Puis, il y a une phrase d’une cliente qui me revient à l’esprit : « Je suis venue chez vous parce qu’on ressent que vous infusez la spiritualité dans vos activités. » Et inversement, venant d’une cliente adepte de la philosophie bouddhiste : « Je vous ai choisie comme coach parce que vous avez été basketteuse. J’aime bien que vous ayez évolué dans le physique, le concret, la matière. (Et puis, j’ai vérifié avec mon pendule.) » Rires.

C’est cette diversité et originalité qui me plait. Il n’y a pas un jour qui ressemble au suivant. Et parce qu’on travaille sur leur projet de cœur, mes clients osent se lâcher et y mettent tout leur cœur. Dans cette aventure-là, il est fini le temps où on laissait les émotions à la maison pour réussir et où on compartimentait le perso et les affaires. Pour réussir son projet de cœur, on prend tout. On les infuse avec notre âme, nos valeurs montrent le cap, l’intuition devient un outil de travail, les émotions indiquent si on est dans le juste et le pendule peut parfois devenir une technique pour confirmer ses décisions.

C’est énormément de gratitude que je ressens en buvant mon thé cet après-midi. Un énorme merci à tous mes clients pour votre confiance et pour me nourrir de votre courage, détermination et enthousiasme.

Lorsque je me tourne vers le futur proche, je souris aussi : mes projets vont devenir internationaux ce qui est un de mes objectifs cette année et je vais bientôt proposer un programme en-ligne et un programme en groupe, deux autres objectifs. Plus d’infos là-dessous prochainement.

Si vous avez un projet de cœur qui vous titille, sachez que j’aurais de la place pour accompagner 3 nouveaux projets dès le mois d’août. Alors s’il est temps, écrivez-moi et je vous contacterai dès mon retour. Pour l’instant, je vais profiter du romantisme de Paris et aller réveiller mon rythme intérieur au concert de « Do You Speak Djembe ? » à l’Alhambra.

Et vous, quel est votre bilan cet été ? Quels sont les personnes et les projets qui vous ont fait vibrer jusqu’ici en 2014 ?